Publié dans Editorial

Au travail !

Publié le lundi, 11 janvier 2021

Le 31 décembre 2020, au dernier jour de l’année, le Chef de l’Etat annonça solennellement et avec détermination le travail qui attend la Nation au titre de l’année nouvelle 2021.
Traditionnellement, le discours à la Nation de fin d’année du Premier magistrat du pays se concentre aux félicitations et aux vœux du « Raiamandreny » à l’endroit de ses enfants, tous les Malagasy qui vivent dans ce beau pays.
Cette fois-ci, le fameux discours tant attendu revêt un caractère particulier. En effet, le Président Rajoelina ne s’est pas contenté de souhaiter les meilleurs vœux au peuple malagasy mais il a saisi l’occasion pour annoncer aux concitoyens les tenants et aboutissants des travaux qui nous attendent tous. De gros chantiers ambitieux et audacieux et à la hauteur des aspirations du peuple malagasy se profilent à l’horizon. De gros chantiers qui requerront de gros sacrifices et d’acharnement passage obligé pour la réussite. Il s’agit en quelque sorte des cadeaux que Rajoelina Andry offre à son honorable peuple. Pour certains, annoncer du travail à faire à titre de cadeau avec ce que cela suppose d’efforts à fournir et des dépenses à effectuer équivaut à quelque chose de peu catholique. Mais pour d’autres plus sérieux, c’est une bonne nouvelle qui confortera l’optimisme d’un avenir meilleur.
L’année 2020 assiégée par la pandémie du nouveau coronavirus a vu la destruction du fondement de l’économie nationale. Aucun secteur n’a été épargné. Des dizaines de milliers d’emplois s’évanouissent. Le nombre des pauvres redouble ou même triple en quantité. Les calamités naturelles du genre dans le Sud n’arrangent guère la situation. Bref, l’année qui vient de nous quitter est synonyme de perte et de ruine. N’empêche que les dirigeants aux manettes du pouvoir réussissent malgré tout à inscrire sur le tableau des réalisations de travaux qui en fait ne sont pas des moindres.
L’année 2021, comme le Président l’a annoncé, sera une « année de travail ». Une année délicate où l’échec quelle que soit la forme est inadmissible. La loi de Finances 2021 nous communique les défis à relever. Le Gouvernement projette d’atteindre un taux de croissance de 4,4 %. Trop ambitieux ou même impossible pour certains mais réalisable et accessible pour d’autres à condition que tout le monde retrousse ses manches et se mette au travail. Le Gouvernement ainsi que les membres qui le composent en tant que locomotive doivent s’atteler en montrant le bon exemple à suivre. Le bon exemple vient d’en haut, dit-on ! Mais il ne suffit pas seulement de travailler, il va falloir le faire vite avec la vitesse du TGV. Bien sûr, « vitesse » n’est pas à confondre avec « précipitation » !
Le Chef de l’Etat veut bien inculquer aux concitoyens une nouvelle culture du travail à savoir « travail beaucoup et vite fait mais bien fait ! » En Europe, on admire souvent la prestation économique de l’Allemagne. Elle occupe le premier dans le vieux Continent. Mais on a tendance à oublier que les Allemands travaillent dur et vite. Le rendement d’un ouvrier allemand équivaut à celui de deux ouvriers français et à trois africains. Les Allemands ont reconstruit en l’espace de 10 à 15 ans seulement leur pays détruit par la guerre.
La Covid-19 nous a ravagés. Relevons-nous, mettons-nous au travail !
Ndrianaivo

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Editorial

  • Souci national
    L’équipe nationale de football, les Barea, touche le fond. Soit ! Un fait, une réalité que personne ne contredit point. Pas besoin d’une longue démonstration par A + B pour le constater. Il suffit de voir, d’écouter et de lire pour s’en rendre compte. Situation catastrophique qui défraie la chronique. En fait, notre Onze national devient un problème national, une honte nationale. Bref, un souci national que même les moins fervents au ballon rond en parlent.Le dernier match des Barea contre nos voisins les Cœlacanthes au cours duquel l’équipe nationale concéda la plus lourde des défaites avec un à zéro balaie définitivement nos espoirs. Un échec qui confirme le classement de la CAF comme quoi Madagasikara se trouve derrière les Comores. La « Grande terre », le dernier de la classe, est l’ombre d’elle-même !Le sport, la grande fenêtre qui ouvre un pays vers le monde extérieur, un tremplin qui…

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